IV-/ Conclusion

Les séismes sont donc des catastrophes naturelles qui peuvent avoir des conséquences matérielles et humaines importantes. Nous avons vu à travers l’exemple du séisme de l’Aquila en 2009 que les dégâts engendrés par un séisme ne sont pas forcément proportionnels à la magnitude de celui-ci. Ainsi, d’autres facteurs interviennent pour expliquer les dégâts subis par les bâtiments dans les zones touchées. Les méthodes de construction utilisées expliquent en grande partie la plus ou moins grande résistance des bâtiments face aux séismes. Il convient donc d’effectuer des choix qui doivent tenir compte des découvertes du génie parasismique en matière de forme des bâtiments et de procédés de renforcement des bâtiments notamment. Les méthodes de construction parasismiques n’ont pas été respectées dans la région de l’Aquila, ce qui explique la destruction de bâtiments modernes et récents lors du séisme de 2009. L’exemple du japon nous montre en effet que l’application stricte de méthodes parasismiques permet de limiter largement les dégâts sur les édifices et les populations. Cependant, le coût élevé des constructions parasismiques ne permet pas aux régions défavorisées de les mettre en œuvre et d’en faire bénéficier leurs populations. L’un des enjeux du génie parasismique sera sans doute de tenter de développer à l’avenir des méthodes nécessitant moins d’investissement afin de pouvoir protéger les populations les plus fragiles situées dans les zones à risque.